Brussels Airlines abandonnée par Lufthansa ? La CGSLB ne veut pas “céder à la panique”

La compagnie aérienne allemande Lufthansa n’exclurait désormais plus de laisser tomber en faillite sa filiale belge ou de s’en débarrasser, selon La Libre Belgique. Le syndicat libéral n’entend pas céder à la panique pour autant.

Brussels Airlines est déjà “morte et enterrée dix fois” au cours de ces dernières semaines, commente le représentant CGSLB, Filip Lemberechts. Son regard se porte sur l’importante assemblée des actionnaires chez Lufthansa la semaine prochaine au cours de laquelle le paquet d’aides allemand doit être voté. “Je pense qu’ils prendront finalement leurs responsabilités et qu’ils ne voudront pas se lancer dans une aventure un peu sauvage.”

Les travailleurs de Brussels Airlines méritent, selon lui, que l’entreprise ait un avenir. “Nous avons négocié tous les jours ces dernières semaines et cela s’est déroulé de façon constructive“, indique Filip Lemberechts à propos de la concertation sociale. Il pense qu’un accord de principe pourra être trouvé dans les prochains jours.

La compagnie belge a récemment annoncé une réorganisation de ses effectifs passant par la suppression d’un quart des quelque 4.000 emplois. Les syndicats disent se concentrer sur ces négociations et non pas sur ce qu’il se passe en hautes sphères. “Je pense que nous ne devons pas nous laisser distraire. On ne va pas céder à la panique“, ajoute Filip Lemberechts.

Le gouvernement belge négocie par ailleurs avec Lufthansa un programme d’aides à Brussels Airlines, estimé à quelque 300 millions d’euros.