Brugel, le régulateur bruxellois de l’énergie, n’a toujours pas de président
Le conseil d’administration de Brugel connaît quelques trous selon L’Écho. Un administrateur est en congé pour reprendre son ancien travail au cabinet de Céline Fremault alors que le poste de président est toujours vacant.
Brugel, le régulateur bruxellois de l’énergie, doit normalement renouveler une partie de son conseil d’administration. Mais les problèmes s’enchaînent, selon le quotidien L’Écho, ce jeudi. Tout d’abord, l’un des administrateurs, nommé pour gérer la composante “eau” du régulateur, Eric Mannes, a dû attendre le 1er janvier pour prendre sa fonction. L’homme était en effet conseiller sur cette matière au sein du cabinet de la ministre bruxelloise de l’Environnement et de l’Énergie Céline Fremault (cdH).
Et si Eric Mannes a bien rejoint le conseil d’administration de Brugel le 1er janvier après avoir mis fin à son contrat avec le cabinet Fremault, il a finalement pris congé de sa nouvelle fonction pour… revenir au cabinet de la ministre de l’Énergie jusqu’aux élections, le temps de “terminer certains dossiers importants”, explique le cabinet au quotidien L’Écho.
Le poste de président de Brugel est également toujours vacant. D’abord désigné, Pascal Boucquey, qui était également conseiller juridique en chef à la Creg, le régulateur fédéral de l’énergie, a décidé de ne pas occuper son mandat chez Brugel suite au refus du comité de direction de la Creg de le voir cumuler ces deux postes.
Maurice Bohet, conseiller au cabinet du ministre-président de la Région bruxelloise Rudi Vervoort (PS), était finalement attendu comme nouveau président après avoir terminé deuxième de la procédure. Mais ce dernier a été retoqué car membre d’un cabinet régional et agent statutaire de Bruxelles-Environnement, explique le cabinet Fremault à L’Écho. Le gouvernement bruxellois a donc dû relancer un nouvel appel à candidatures pour la présidence du CA de Brugel, le 31 mars dernier.
Gr.I. – Photo : Brugel
