Autant de particules ultrafines autour de Brussels Airport qu’en milieu urbain

La concentration moyenne en particules ultrafines dans les environs de Brussels Airport est similaire à celle mesurée en milieu urbain, selon un rapport de l’institut VITO (Institut flamand pour la recherche technologique) réalisé à la demande de l’aéroport. Celui-ci assure vendredi avoir déjà pris plusieurs mesures pour améliorer la qualité de l’air dans cette zone.

“Dans la région autour de Brussels Airport, les concentrations de particules ultrafines (particules inférieures à 0,1 micron, NDLR) ont augmenté en raison des activités de l’aéroport”, selon le rapport, qui se base sur le relevé des émissions dans huit zones de mesure situées dans et autour de l’aéroport. La concentration moyenne y est de 10 à 20.000 particules/cm³. “Ces chiffres sont similaires à ceux mesurés en milieu urbain”, signale l’institut VITO.

Il y a parfois de courts pics locaux, où cette concentration peut être jusqu’à sept fois plus élevée, qui sont liées aux mouvements de décollage et atterrissage des avions. À mesure que l’on s’éloigne de la zone aéroportuaire, la concentration en particules ultrafines diminue par contre.

Selon Brussels Airport, diverses mesures ont déjà été mises en œuvre sur le site pour y améliorer la qualité de l’air. Depuis 2018, le transport des passagers sur le tarmac est exclusivement assuré par des bus électriques, tandis que les véhicules de service à essence/diesel sont remplacés par des modèles roulant au CNG.

Du côté des avions, le temps de roulage a par exemple été réduit au strict minimum et les appareils n’utilisent qu’un seul moteur pour circuler au sol. La possibilité que cette procédure se fasse à partir de moteurs électriques est à l’étude. Les compagnies aériennes qui volent vers Zaventem avec des avions plus modernes doivent par ailleurs débourser moins d’argent pour utiliser l’aéroport.

Source et image: Belga