4 jeunes sur 10 sont sous CDD ou sous contrat d’intérim

Les jeunes du syndicat chrétien ont donné le coup d’envoi d’une semaine d’actions de sensibilisation à la situation précaire des jeunes sur le marché du travail.

Ce lundi, ACV Jongeren, l’équivalent flamand des jeunes CSC, a fait part de ses préoccupations au ministre de l’Emploi, Kris Peeters. En cause, un sondage réalisé auprès de 2000 jeunes. Le résultat est préoccupant: quatre sur dix travaillent sous contrat à durée déterminée ou sous contrat d’intérim. Et parmis ces derniers, 40% sont confrontés à des contrats journaliers successifs.

Pour lutter contre le phénomène, le syndicat plaide pour un droit à une évaluation formelle et écrite. Un cadre plus strict pour les contrats successifs est également exigé.

Autre préoccupation: la vie sociale du jeune travailleur. Sans contrat fixe, difficile pour les 18-21 ans d’assumer un loyer et une vie en solitaire. Rester plus longtemps chez ses parents reste donc l’unique option.

Le ministre Kris Peeters reconnait qu’il est “important que les jeunes aient toutes les chances de leur côté au début de leur vie et de leur carrière professionnelle” et qu’il n’est pas toujours facile pour eux de mener une vie indépendante sans un emploi stable.  Mais le ministre rappelle également qu’une série de mesures à déjà vu le jour pour encourager l’emploi chez les jeunes. Comme c’est le cas des “starter jobs”.

Kris Peeters attend l’évaluation de la CTT relative au travail temporaire et intérimaire. Une évaluation qui doit être réalisée par les partenaires sociaux au sein du Conseil national du travail.

Belga

 

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27 novembre 2017 - 19h31
Modifié le 28 novembre 2017 - 07h36