Forest: l’abattage des 51 bouleaux de la rue Berkendael a débuté ce lundi midi

La commune de Forest a lancé ce lundi l’abattage de 51 bouleaux situés dans la rue Berkendael pour des motifs sanitaires et de sécurité. Une importante désillusion pour les riverains qui, depuis trois ans, se mobilisaient contre cette décision. Certains riverains, qui assistaient lundi midi au début de l’abattage n’ont pas caché leur colère.

Les autorités locales de Forest procèdent, depuis ce lundi, à l’abattage de 51 bouleaux  situés à la rue Berkendael. Une désillusion de taille pour un certain nombre de riverains du quartier qui se mobilisaient depuis trois ans dans le but de faire annuler la décision de la commune. Alors que l’abattage a débuté lundi midi, plusieurs d’entre eux étaient sur place pour exprimer une dernière fois leur colère, mais aussi leurs doutes par rapport aux arguments invoqués par la commune. Pour celle-ci, l’abattage était nécessaire au lancement de travaux des impétrants.

 

Massacre de 51 arbres en cours à la rue Berkendael, orchestré par la commune de Forest contre la volonté des habitants, et malgré une pétition de plus de 2000 signatures et un recours au Conseil d'État qui avait annulé le permis…vive la démocratie

Publié par Larry Moffett sur lundi 5 mars 2018

 

 

 

“Nous doutons beaucoup de ce prétexte, de cet argument que la commune met en avant, selon lequel les arbres ont endommagé le système d’égouttage sous la bande de roulement”, explique un riverain. “Les impétrants nous ont dit: ‘avec cinq arbres abattus, on s’en sort’. Puis après ça, on nous a dit que c’était pour élargir la voirie, parce que c’est pour les vélos. Puis on nous a dit que c’était les racines qui soulevaient les arbres. Il y a à chaque fois quelque chose de nouveau”, déplore un autre. “C’est un déni démocratique. On n’écoute pas les citoyens”, insiste une troisième habitante.

La commune juge déplacées les accusions de “tricherie”

Alors que le Conseil d’État vient de refuser leur ultime demande de suspension en extrême urgence du permis, certains riverains accusent la commune de tricherie. Des accusations que les autorités locales jugent déplacées. “Je ne vois pas très bien comment on aurait pu tricher. On a fait de nombreuses réunions de concertation. On a rencontré tous les riverains et on a plus rencontré les opposants. Il y a aussi des gens qui sont favorables au projet et ceux-là, on n’en parle pas. On a respecté aussi toutes les procédures de concertation”, réagi le bourgmestre forestois Marc-Jean Ghyssels (PS).

L’abattage des arbres pourrait durer plusieurs jours.

Partager l'article

05 mars 2018 - 13h06
Modifié le 05 mars 2018 - 13h50