Les patrouilles de police augmentent de 60% dans le quartier Nord

Le Plan d’action pour le quartier Nord a augmenté de 60% le nombre d’heures de patrouilles de police dans la zone depuis sa mise en place en juillet dernier, a fait savoir lundi la police locale de Bruxelles Nord (Schaerbeek, Evere et Saint-Josse). L’action des policiers a également été adaptée. Elle s’est organisée autour des trois phénomènes de criminalité identifiés dans la Plan d’action Quartier Nord: les vols à la tire (pickpockets), la vente de stupéfiants et les vols avec violence.

Le travail quotidien des patrouilles représente en moyenne 87 heures de rondes par mois dans le quartier. “Sur une durée de trois mois, cela représente environ 261 heures. Avec le Plan d’action, la zone de police a renforcé cette présence policière et les patrouilles, en particulier les patrouilles pédestres. Celles-ci représentent environ 176 heures et sont effectuées par deux ou quatre policiers sur les trois derniers mois”, selon la police.

En outre, le Plan d’action a permis l’arrestation depuis juillet par la police locale de Bruxelles Nord de 21 voleurs à la tire (bagages et effets personnels). Plus de 10 suspects ont par ailleurs été interpellés en flagrant délit pour des faits de vente de stupéfiants depuis juillet dernier. Treize auteurs de vols avec violence ont aussi été interpellés. Au moins une opération BOB et drogue au volant est également organisée par mois. En moyenne, un conducteur sous l’influence de drogue est contrôlé lors de ces barrages routiers, indique la police.

L’équipe de recherche locale du commissariat suit aussi de près la problématique des vols avec violence en établissant, notamment, un panel photographique précis des auteurs connus des services de police pour ces faits. Cette méthode a permis l’arrestation de 13 auteurs de vol avec violence, selon la police. Le but de ce Plan d’action est d’entraîner une diminution des faits de vols simples et à l’aide de violences et, parallèlement, d’augmenter le nombre de dossiers ouverts à charge des suspects dans le cadre de la problématique “vente de stupéfiants”.

Belga/crédit:Thierry Roge