Sept des huit personnes interpellées en marge du raid à St-Denis ont été libérées
Sept des huit interpellés mercredi au nord de Paris, lors de l’assaut policier contre un appartement où s’était retranché l’organisateur présumé des attentats du 13 novembre, Abdelhamid Abaaoud, ont été relâchés samedi, a-t-on appris auprès du parquet de la capitale française. La huitième personne arrêtée, l’homme qui avait fourni l’appartement à Abaaoud, reste en revanche en garde à vue, a-t-on précisé de même source.
Juste avant son interpellation en marge de l’assaut, cet homme, Jawad Bendaoud, avait expliqué avoir hébergé “pour rendre service” deux personnes “qui venaient de Belgique” et “voulaient juste de l’eau et faire la prière”. Il avait été condamné en 2008 à huit ans de prison pour “coups mortels” et était sorti de prison en 2013.
Sa garde à vue peut être prolongée jusqu’à 144 heures, soit six jours, comme c’est le cas dans une enquête terroriste en cas de menace imminente. Les sept autres personnes relâchées samedi sont une jeune femme interpellée en compagnie de Jawad Bendaoud dans une rue proche du lieu de l’assaut et “six personnes qui se trouvaient dans l’immeuble ou à proximité”, selon le parquet.
Une semaine après les attentats, les enquêteurs commencent à avoir une idée plus précise de la composition des trois commandos, formés d’une dizaine de djihadistes en tout, qui ont tué 130 personnes à Paris le 13 novembre. Mais le rôle de l’un d’entre eux, Salah Abdeslam, reste à éclaircir. D’autant que cet homme, vraisemblablement exfiltré en Belgique au lendemain des tueries, est toujours activement recherché.