Perquisition au Canada en lien avec un courrier empoisonné adressé à Trump

Une unité spécialisée de la police fédérale canadienne menait lundi une perquisition dans la région de Montréal en lien avec une lettre empoisonnée adressée au président américain Donald Trump. Cette perquisition, dans le cadre d’une demande d’assistance de la police fédérale américaine, est en lien avec l’arrestation d’une suspecte au moment où elle tentait d’entrer aux Etats-Unis à partir du Canada, a confirmé un porte-parole de la Gendarmerie royale du Canada.

Cette femme, qui portait une arme à feu lors de son arrestation, avait envoyé une enveloppe adressée au président Donald Trump contenant un poison, de la ricine, avaient indiqué dimanche les autorités américaines. Elle devait comparaître lundi devant un tribunal.

Plusieurs membres d’une unité de la police canadienne spécialisée dans les menaces chimiques, biologiques, radiologiques, nucléaires ou à l’explosif perquisitionnaient un logement situé dans un immeuble de Longueuil, au sud de Montréal.

La police n’a pas voulu dire s’il s’agissait du logement de la suspecte.

La ricine, qui est produite par le traitement des graines de ricin, est mortelle même en doses infimes si elle est avalée, inhalée ou injectée, provoquant une défaillance des organes. Il n’existe aucun antidote.

Tout le courrier adressé à la Maison Blanche est d’abord inspecté, puis trié dans des dépôts près de Washington.

Selon les médias canadiens, la suspecte a déjà été condamnée à une lourde peine d’emprisonnement aux Etats-Unis.