Pas de services secrets pour les prisons

Contrairement à d’autres pays comme la France, la Belgique ne dispose pas de services de renseignements au sein des prisons pour tenir à l’oeil les centaines de détenus radicalisés. Cette décision a été prise après l’évaluation par le système pénitentiaire des avantages et inconvénients d’un tel service. Les directeurs régionaux des prisons ont toutefois lancé l’an passé un appel pour disposer d’un tel service, rapporte De Tijd mercredi. Le ministre de la Justice Koen Geens (CD&V) insiste sur le fait qu’il a pris d’autres mesures pour contrer la radicalisation dans les prisons. Le système pénitentiaire peut par exemple s’appuyer sur les services de l’organe de contre-terrorisme OCAM. Chaque prison dispose en outre d’un agent d’information (information officer) qui consulte d’autres services de sécurité au sein de groupes de travail locaux sur les détenus à haut risque.