Parc Maximilien: DéFI demande des solutions concrètes et globales, après l’inaction

Le groupe DéFI du conseil communal de la Ville de Bruxelles a demandé mercredi des solutions concrètes et globales pour les habitants dans le dossier de l’occupation du parc Maximilien, situé à deux pas de l’Office des Etrangers. “La préoccupante situation dans le parc Maximilien s’aggrave. Bruxelles, comme ailleurs en Europe, fait face avec grande difficulté à la gestion de la migration et l’accompagnement des demandeurs d’asile et des personnes en situation irrégulière qui transitent par chez nous pour rejoindre l’Angleterre. Dans notre ville, le parc Maximilien est devenu le symbole de cette incapacité à trouver des solutions humaines et concrètes à cette problématique”, ont dénoncé ses élus.

Aux yeux du groupe DéFI, la situation actuelle au parc Maximilien résulte du pourrissement organisé de la situation par l’actuel secrétaire d’État N-VA chargé de l’Asile et de la Migration Theo Francken et l’inaction du gouvernement fédéral depuis des années. L’hostilité envers les migrants et la question de la migration ont “entretenu les déclarations et provocations du secrétaire d’Etat, couverte par ailleurs par le gouvernement fédéral. Elles sont responsables des tensions qui grandissent”.

Le chef du groupe Fabian Maingain a dénoncé “les postures électoralistes des libéraux bruxellois qui pleurent à la Ville de Bruxelles les problèmes qu’ils ont eux-mêmes créés par leur incapacité de peser au sein du gouvernement fédéral”.

Marie Nagy a indiqué qu’elle exigerait lundi, lors du conseil communal qu’une solution coordonnée soit envisagée par les autorités de la Ville sous la forme d’un bâtiment ou d’une structure d’information, et d’un accueil humanitaire organisé à l’aide des ONG et des institutions dont c’est le métier.

Son collègue Michaël François interviendra pour relayer le ras-le-bol des habitants du quartier Nord qui n’ont actuellement droit qu’à un parc dans un état déplorable, qui a perdu sa vocation première et qui leur est “confisqué”.

Pour lui, le retour du parc à sa fonction première ne sera possible que lorsqu’une solution globale sera trouvée à l’accueil des migrants en transit.