Paradise City Festival: Laurent Garnier en tête d’affiche de cette 4e édition estivale

Le 4e Paradise City Festival, axé sur la musique underground, se tiendra du vendredi 29 juin au dimanche 1er juillet au Château de Ribaucourt à Perk (Steenokkerzeel). Le DJ Laurent Garnier, tête d’affiche de cette édition, clôturera l’événement le dimanche soir. Le festival programme des grands noms de la musique underground, tout comme des artistes plus classiques et une série de talents à découvrir. Il proposera une association de musique house, techno, électro et disco, jouée par des DJ et des artistes live. Il y aura notamment cette année Bedouin, Call Super & Objekt, Kink, Red Axes, Romare, Denis Horvat, Dj Koze et Omar Souleyman. Paradise City accueillera également des artistes féminines, comme par exemple la DJ canadienne Jayda G, l’étoile montante Or:la et Jennifer Cardini, pionnière de la musique électro. Les 52 autres noms au programme seront communiqués prochainement.

En 2016, le festival Paradise City s’est vu décerner le prix OVAM GroeneVent Award pour son approche écologique et en 2017 il s’est vu offrir la deuxième plus haute distinction (Highly Commended) par A Greener Festival. Les organisateurs se veulent plus ambitieux cette année. Ils espèrent réduire encore la quantité de déchets et les émissions de CO2. La décoration est faite avec des matériaux recyclés. Le festival utilise notamment de l’énergie renouvelable et des éclairages LED.

Paradise City est un festival neutre en CO2. Les émissions effectives de dioxyde de carbone produites par le festival sont compensées par l’achat de poêles à bois pour des familles en Ouganda. Pour l’année 2017, les 467 tonnes d’émissions de CO2 ont été compensées par l’achat de 334 poêles. Chaque poêle permet de diminuer la consommation de bois et de charbon de 40 %, de réduire les émissions de CO2 de 1,4 tonne par an et d’économiser 75 dollars par an et par famille. Ils limitent par ailleurs l’émission d’autres substances nocives qui sont souvent à l’origine de troubles respiratoires comme la pneumonie, qui tuent chaque année environ 2 millions d’enfants en Afrique selon les organisateurs.