“Meurtres en série” à Chypre: trois corps retrouvés, le suspect avoue 7 meurtres

Les autorités chypriotes ont annoncé jeudi la découverte d’un troisième corps dans le cadre d’une enquête sur des meurtres de femmes et de jeunes filles étrangères, après qu’un suspect a confessé le meurtre de sept personnes, selon des sources policières. Un officier chypriote de l’armée, âgé de 35 ans, déjà arrêté après la découverte de deux corps a été maintenu en garde à vue cette fois en relation avec le meurtre d’une troisième femme philippine, portée disparue depuis l’année dernière.
Des sources policières, citées par l’agence de presse chypriote (CNA) ont indiqué que les autorités enquêtaient également sur des affaires concernant une femme indienne ou népalaise ainsi qu’une mère roumaine et sa fille, portées disparues en 2016.
Le suspect, qui aurait avoué le meurtre de sept personnes, a montré plus tôt dans la journée aux enquêteurs l’endroit où il avait abandonné un corps: un puits situé sur un champ de tir de l’armée près de la capitale Nicosie.
Cette affaire, qualifiée par les médias de premiers “meurtres en série” sur cette île méditerranéenne, s’est complexifiée et la police chypriote a dû demander à la police britannique l’aide d’experts.
Parmi ces eux figurent un médecin, un psychiatre clinicien, un expert en médecine légale ainsi que des enquêteurs ayant travaillé sur de nombreux dossiers de meurtres.
Le chef de la police locale avait annoncé lundi la découverte de deux cadavres de Philippines dans un puits de mine.
La police est toujours à la recherche de la fille de l’une des victimes, âgée de six ans et portée disparue, près d’un lac aux environs de la capitale Nicosie.
L’affaire a choqué l’île où le taux de criminalité est relativement faible, et les autorités ont été critiquées pour leur manque d’action.
Le principal parti d’opposition Akel a appelé à la démission du chef de la police et du ministre de la Justice.