L’UCM aussi demande une prolongation des mesures de soutien aux entreprises

L’Union des classes moyennes (UCM) demande au gouvernement jeudi, à la veille du Comité de concertation, de prolonger jusque décembre le chômage temporaire et le droit passerelle, alors que “des indépendants et chefs de PME souffrent encore des restrictions liées au coronavirus”. Cette requête rejoint celle, similaire et formulée mardi, de l’union des entrepreneurs flamands Unizo et de la fédération technologique Agoria. Certaines aides et facilités accordées aux entrepreneurs se terminent le 1er octobre. Si l’activité économique reprend, note l’UCM, certains secteurs (comme le monde de la nuit, la culture et l’événementiel) et entreprises (les commerces, l’horeca, les taxis, les métiers de contact?) accusent un redémarrage partiel et difficile, poursuit-elle. “Les indépendants, chefs et patronnes de PME qui ont subi les conséquences des décisions sanitaires ne peuvent pas être abandonnés prématurément.”

Le chômage temporaire permet de maintenir l’activité à flot et d’éviter des licenciements, défend l’UCM. Quant au droit passerelle, “il doit rester accessible aux indépendants qui prouvent une réduction de leur chiffre d’affaires d’au moins 40% par rapport à 2019”, juge l’UCM, rejoignant ainsi les exigences de l’Unizo.

L’Union des classes moyennes demande en outre l’octroi d’un double droit passerelle à ceux dont le chiffre d’affaires est encore nul ou symbolique, y compris pour les victimes des inondations. “Elles n’ont certes pas dû arrêter leur activité en raison d’une décision politique, mais le drame survenu est suffisamment rare et violent pour justifier une aide spéciale à la relance. Pas de discrimination: un indépendant fermé pour cause d’inondations doit être traité de la même façon qu’un indépendant fermé par décision gouvernementale.”

Selon les estimations de l’UCM, un peu plus de 2% des indépendants ont encore demandé le droit passerelle en septembre. “Cela semble négligeable mais en chiffres absolus, cela représente quelque 15.000 personnes.” L’UCM appelle dès lors le gouvernement “à ne pas les laisser tomber”.