Les partenaires sociaux se revoient lundi et espèrent aboutir mercredi

Le Groupe des Dix, qui réunit patrons et syndicats, espère aboutir mercredi à un accord sur les négociations salariales, dont le coup d’envoi a été donné jeudi matin. C’est ce qu’ont indiqué le président de la FGTB et l’administrateur délégué de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB) à l’issue de la première journée de concertation. Une nouvelle réunion est d’ores et déjà prévue lundi. Patrons et syndicats se sont réunis pour la première fois jeudi afin d’aborder le rapport sur les salaires du Conseil central de l’Economie (CCE), qui a fixé la marge maximale d’évolution des salaires à 0,8% pour les deux années à venir, hors indexation de ceux-ci. Les partenaires sociaux doivent à présent déterminer quelle sera la norme salariale.

Les débats de jeudi ont débuté vers 10h00 pour se terminer vers 16h00. Ils se sont déroulés dans un climat “constructif”, à en croire Robert Vertenueil, président de la FGTB. “On est toujours dans la négociation. Il n’y a encore ni de fumée blanche, ni de fumée noire”, a-t-il confié à la sortie de la négociation, qui avait lieu au siège de la FEB, à Bruxelles.

A leur arrivée, les syndicats socialiste et libéral avaient pourtant laissé entendre que cette marge de 0,8% était insuffisante à leurs yeux. La CSC s’était, elle, abstenue de se positionner.

“Nous avons échangé nos points de vue et nous nous revoyons lundi (de 13h00 à 16h00, NDLR), puis mercredi (à partir de 14h00), avec l’objectif d’aller ‘au finish’ pour aboutir”, a encore dit Robert Vertenueil.

Même son de cloche du côté patronal, où Pieter Timmermans parle de “bonnes discussions” qui avancent progressivement vers le noyau dur des négociations. L’administrateur délégué de la FEB a pourtant prévenu jeudi matin qu’il entendait respecter la loi et ne pas dépasser cette marge maximale.

On ignore ce qu’il se passera si les partenaires sociaux ne parviennent pas à s’entendre. Le gouvernement fédéral devrait alors reprendre la main sur ce dossier mais il est en affaires courantes jusqu’aux élections de mai prochain.