Les cinéastes belges El Arbi et Fallah font leurs premiers pas à Hollywood

Les réalisateurs belges Adil El Arbi et Bilall Fallah ont fait leurs premiers pas hollywoodiens avec ‘Bad Boys for Life’, le troisième opus de la franchise ‘Bad Boys’. Le film d’action, avec comme acteurs principaux Will Smith et Martin Lawrence, sortira dans les salles obscures belges dès mercredi et a déjà été projeté dimanche aux États-Unis. Les réalisateurs de ‘Image’, ‘Black’ et ‘Patser’ ont collaboré avec le héros de leur enfance Will Smith. “Nous sommes des fans, nous avons grandi avec ses films et avec ‘Le Prince de Bel Air'”, expliquent Adil El Arbi et Bilall Fallah. “Will Smith est super sympathique et vous met à l’aise. Il avait également vu ‘Black’, qu’il a vraiment aimé”, explique Adil El Arbi.
Les cinéastes ont apprécié leur collaboration avec l’acteur américain. “Au début, il nous a souvent testés”, raconte Bilall Fallah. “J’ai dit ‘Will, va faire ça maintenant’ et, ensuite, il a catégoriquement répondu, ‘non, je ne le ferai pas’. Nous ne pouvions pas dire: ‘Je suis le foutu réalisateur, exécute ce que nous te demandons’. Nous devions clairement expliquer pourquoi nous voulions qu’il fasse quelque chose (…) S’il voyait que nous avions des doutes, il n’allait pas faire (ce que nous demandions). Mais si c’était vraiment quelque chose que nous, les cinéastes, considérions nécessaire dans le processus de création, alors il était derrière nous”, se souvient Adil El Arbi.
Les réalisateurs ont disposé d’un budget de 100 millions d’euros pour ‘Bad Boys for Life’, ce qui est inférieur à celui de ‘Bad Boys 2’. Néanmoins, les critiques sont déjà positives outre-Atlantique. Le duo de réalisateurs sera fixé sur ses premiers résultats au box-office américain dans le courant de la semaine prochaine.
Ce week-end est également particulièrement important, puisque lundi est un jour férié avec le ‘Martin Luther King Day’, marquant la date anniversaire de la naissance de Martin Luther King Jr. “Si le film n’a pas levé 25 millions après ce week-end, nous pouvons faire une croix sur Hollywood”, plaisante Adil El Arbi. “35 millions serait un résultat parfait et tout ce qui est au-dessus est un bonus”, conclut-il.