Le secteur de l’événementiel demande un soutien financier au gouvernement

Le secteur de l’événementiel s’attend à rester pratiquement au point mort pendant un an, en raison du coronavirus, et demande un soutien financier au gouvernement. “L’année entière est foutue”, déclare Bruno Schaubroeck, porte-parole de l’Alliance Belgian Event Federations, qui regroupe les fédérations de différentes branches du secteur, alors qu’il apparaît clairement que de nouveaux assouplissements ne sont pas envisagés pour l’instant. A l’heure actuelle, les événements peuvent accueillir jusqu’à 200 personnes en intérieur et 400 en extérieur. Le secteur de l’événementiel avait espéré que ces chiffres doubleraient à partir du mois prochain. Il misait également sur l’automne et la possibilité d’organiser à nouveau des salons professionnels.

Ne pas assouplir les mesures signifierait tirer un trait sur l’automne, selon le représentant de l’alliance de l’événementiel. Après le printemps et l’été, la saison de septembre à décembre est désormais également perdue pour le secteur. “Dès que nous avons le feu vert, il faut compter jusqu’à deux ou trois mois pour reprendre le travail. Cette décision est trop lourde à prendre”.

Selon le porte-parole, “l’année entière est foutue”. “Trois saisons sont perdues. Nous avions toujours espéré nous en sortir, c’est pourquoi nous voulions une perspective. Mais il est maintenant clair qu’il n’y en aura pas. La deuxième vague du coronavirus arrive plus vite que prévu”.

Le secteur se tourne maintenant vers le gouvernement pour obtenir de l’aide. “Nous avons besoin de mesures adaptées au secteur, comme cela a été fait auparavant pour l’horeca. Pour cela, nous devons nous asseoir maintenant autour de la table”, insiste-t-il. Selon lui, l’événementiel risque de faire face à une vague de faillites.

Le secteur regrette qu’il soit le dindon de la farce de la crise du coronavirus, même s’il n’en est “pas la cause”. “Depuis que nous avons pu redémarrer, à une exception près (le festival de danse à Puers-Saint-Amand qui a dégénéré, ndlr), nous avons toujours été très professionnels. Il n’y pas plus sûr que nos événements, nous connaissons notre travail”.