Le projet pilote de menu à options pour les numéros d’appels d’urgence suspendu

Le projet pilote qui proposait, depuis le 1er octobre dernier, un menu à options aux appelants des numéros d’urgence 112, 101 ou 100 pour les provinces de Namur et de Flandre occidentale a été interrompu, rapportent vendredi les journaux Het Nieuwsbald et Het Belang van Limburg. La société de télécommunications Proximus a en effet constaté que les téléphones plus anciens ne parvenaient pas à entrer en contact avec les centres d’appels depuis l’instauration de ce menu. Il n’est pas clair si le projet est définitivement arrêté ou s’il est juste momentanément interrompu. Depuis le 1er octobre 2018, un menu à options était instauré pour les appels d’urgence (112, 101 et 100) dans les provinces de Namur et de Flandre occidentale. L’appelant était donc invité à choisir avec qui il souhaitait entrer en contact, soit les pompiers ou l’ambulance (tapez 1) ou la police (tapez 2). Mais il est dernièrement apparu que les propriétaires de téléphones plus anciens ne pouvaient pas entrer en communication avec les centres d’appels d’urgence. Le projet pilote a donc été arrêté.

Le menu à options devait créer une situation de win-win en évitant, d’une part, aux opérateurs des centrales de devoir transférer les appels erronés et, d’autre part, en facilitant la vie aux appelants puisqu’ils ne devaient plus se souvenir du numéro associé au service de secours dont ils avaient besoin.

Le projet pilote doit à présent faire l’objet d’une évaluation.