Le président du musée regrette le manque d’émotions dans les débats

Aucune émotion ne se dégage pour le moment dans le procès de l’attentat au Musée juif de Belgique, a regretté son président Philippe Blondin avant le début de l’audience vendredi. Il doit s’exprimer devant la Cour d’assises de Bruxelles. Le président évoque des débats “très juridiques” depuis le début du procès. “Je voudrais qu’il prenne une direction un peu plus solide. Aucune émotion ne se dégage pour le moment.”

Selon l’avocat du Musée juif Adrien Masset, le procès entre d’ailleurs dans le vif du sujet ce vendredi avec le témoignage de personnes “touchées dans leur chair”. “C’est un moment difficile pour Monsieur Blondin, il aurait préféré qu’on parle du musée dans d’autres circonstances.”

La Cour écoutera également le témoignage de la mère d’Alexandre Strens, le jeune employé tué lors de la fusillade ainsi que celui d’une artiste chilienne de 81 ans qui se trouvait au Musée juif lors de l’attaque.

Mehdi Nemmouche et Nacer Bendrer sont accusés devant la cour d’assises d’être auteurs ou co-auteurs de l’attaque terroriste commise le 24 mai 2014 au Musée juif de Belgique à Bruxelles. Quatre personnes y avaient perdu la vie.