L’ancien président de la Confédération africaine obtient gain de cause devant le TAS

Issa Hayatou, ancien président de la Confédération africaine de football (CAF), a obtenu gain de cause devant le TAS, le tribunal arbitral du sport, contre sa suspension d’un an infligée par la FIFA, a annoncé l’instance de Lausanne dans un communiqué samedi. Issa Hayatou avait été sanctionné par la Commission d’éthique de la FIFA, la fédération internationale de football, d’une suspension d’un an de toute activité relative au football, en raison d’un contrat avec Lagardère Sports contraire aux principes concurrentiels. Le TAS a estimé qu’il n’y avait pas de preuves évidentes à son encontre.

Le dirigeant camerounais âgé de 75 ans devait également régler une amende de 30.000 francs suisses (environ 28.000 euros), reconnu alors coupable d’avoir violé son devoir de loyauté envers l’instance qu’il a dirigée entre 1988 et 2017, pour son action dans la signature d’un contrat avec Lagardère Sports, en septembre 2016.

Celui-ci garantissait à l’entreprise française la gestion des droits TV et marketing des compétitions organisées par la CAF jusqu’en 2028.

Issa Hayatou a quitté la présidence de la CAF en mars 2017, après avoir perdu les élections face au Malgache Ahmad Ahmad. Il avait également occupé la fonction de président par intérim de la FIFA entre octobre 2015 et février 2016, après la suspension de Sepp Blatter, et jusqu’à l’élection de Gianni Infantino.

L’an dernier, la CAF en a fait son président d’honneur. Le Cameroun, pays natal de Hayatou, est le théâtre de la Coupe d’Afrique des nations qui s’achève dimanche par une finale entre le Sénégal et .