La vaccination des patients à risques désormais possible

Les mutualités ont envoyé vendredi la liste des numéros de registre national des patients à risques à la base de données des codes de vaccination de Sciensano. Cet envoi intervient à la suite de l’approbation par tous les gouvernements de l’accord de coopération sur la vaccination des groupes à risques, indiquent-elles dans un communiqué. Ces patients âgés de moins de 65 ans sont en effet prioritaires car, tout comme les personnes de plus de 65 ans, ils encourent un risque accru de se retrouver à l’hôpital s’ils sont infectés par la Covid-19, rappellent les mutualités.

La sélection des patients à risque a été établie selon des critères fixés par le Conseil Supérieur de la Santé, poursuit le communiqué qui précise que la liste que les mutualités ont soumise à Sciensano ne contient que des numéros de registre national. “À aucun moment des données médicales ne seront communiquées”, assure ainsi Luc Van Gorp, président du Collège National Intermutualiste(CIN).

Cette base de données qui ne peut désormais plus être complétée que par les médecins ne pourra être utilisée à d’autres fins que la campagne de vaccination contre la Covid-19, poursuivent les mutualités. Les données seront en outre supprimées au plus tard cinq jours ouvrables après la fin de la pandémie.

La liste des patients à risques établie par les mutualités sur la base des données dont elles disposent concernant le remboursement des médicaments ou des traitements médicaux comprend un total d’environ 1,5 million de personnes. A partir du 8 avril, enfin, chacun pourra vérifier par lui-même si son numéro de registre national a été inclus dans base de données de codes de vaccination de Sciensano.

Actuellement, 1.340.000 Belges ont reçu une première injection, ce qui équivaut à 12% de la population adulte du pays. Une deuxième dose à été administré à 528.000 personnes, 5% de la population étant ainsi entièrement vaccinée, selon les derniers chiffres communiqués vendredi lors de la conférence de presse du Centre de crise et de l’Institut de santé publique Sciensano.