La Finlande prête à jouer le match le plus important de son histoire face aux Diables

La Finlande, petit poucet théorique du groupe B de l’Euro 2020 de football n’est qu’à un point d’une qualification historique pour les huitièmes de finale. La motivation est donc grande chez les “Hiboux” du coach Markku Kanerva même s’ils seront opposés pour la circonstance à la Belgique, première équipe au classement mondial de la FIFA, lundi soir à Saint-Pétersbourg (21h00). “Ce sera le match le plus important de l’histoire du football finlandais”, a reconnu Kanerva, dimanche lors de la conférence de presse d’avant-match. L’annonce de la titularisation de Kevin De Bruyne, Eden Hazard et Axel Witsel côté Diables Rouges est reçue “comme un compliment. C’est la preuve qu’ils vont sortir le grand jeu”, a poursuivi le T1 finlandais. “Nous devrons faire face à une grande équipe peu importe le onze de départ.” 

Un point de vue que partage Jere Uronen, le défenseur du KRC Genk qui a suivi une revalidation de six mois afin d’être rétabli à temps pour cet Euro. “La Belgique dispose de 26 joueurs d’un niveau tout à fait extraordinaire. On ne peut pas se focaliser sur un seul joueur.”

Visiblement la prestation de Kevin De Bruyne contre le Danemark a fait impression. “Il ne cesse de se déplacer, de trouver des espaces. Il va falloir défendre contre lui mais aussi contre toutes les stars belges. Notre défense sera très importante contre la Belgique”, ajoute Markku Kanerva. 

“Le plus important” pour la Finlande, selon Uronen, “sera de suivre notre plan de jeu. On a l’occasion en or de montrer ce dont on est capables. De montrer nos progrès. On va faire tout ce qu’on peut pendant 90 minutes pour réaliser notre deuxième rêve, rejoindre les huitièmes de finale. Le premier était de nous qualifier pour cet Euro. C’est très important pour le pays. C’est une question de fierté. Personnellement ce tournoi est le sommet de ma carrière et on ne veut pas que cela prenne fin lundi”, a précisé le défenseur finlandais qui quittera Genk cet été mais ignore encore où il évoluera à l’avenir. Il était arrivé en janvier 2016 dans le Limbourg.

“Le défi sera encore plus important (que contre le Danemark et la Russie) mais on va essayer de le relever. Nous avons quelques idées en créant des occasions en contre ou en affichant un jeu offensif plus délibéré. Il faut avoir confiance dans nos capacités. J’espère qu’il ne faudra changer drastiquement en fin de match afin de devoir marquer à tout prix”, a encore estimé le coach Kanerva qui a rappelé qu’il avait effectué ses débuts à la tête de la sélection de la Finlande (à titre intérimaire le 9 février 2011) face à la Belgique et que le match s’était terminé par un partage (1-1 à Gand). Un résultat qu’il renouvellerait sans hésiter dix ans plus tard.