La direction du Waff et d’El Café dit prendre des mesures pour améliorer la sécurité

La direction des bars Waff et El Café à Ixelles, sous le feu des critiques après plusieurs témoignages de jeunes femmes déclarant y avoir été droguées avant d’être agressées sexuellement, a décidé de prendre des mesures pour améliorer la sécurité des femmes dans ses établissements, a-t-elle communiqué vendredi. “Les témoignages de ces dernières semaines ont mis en lumière que ce phénomène est global dans le secteur de la nuit et qu’il est indispensable que des actions soient mises en place dans les plus brefs délais”, poursuit la direction, qui rappelle avoir écarté le serveur visé par de nombreuses plaintes.

Pour améliorer la sécurité des femmes, la direction des deux établissements du Cimetière d’Ixelles, haut lieu de fêtes bruxelloises, dit considérer plusieurs actions comme la mise en place de protège-verres, de caméras donnant sur l’espace de préparation dans le bar ou encore de formation des équipes sur la gestion des situations d’agressions sexuelles.

La direction des deux bars entend également “se concerter avec les établissements de nuit, les victimes et les autorités compétentes afin d’aider au mieux les victimes”, affirme-t-elle.

Enfin, elle demande aux autorités de fournir des communications claires dans les établissements (si possible les mêmes partout) concernant les règles de vigilance et l’information à fournir aux clients pour prévenir les agressions et la manière d’accueillir les plaintes ou inquiétudes.

De nombreux témoignages d’agressions sexuelles et de viols commis par des employés des deux bars, le Waff et El Café, ont afflué sur les réseaux sociaux depuis le 10 octobre dernier. Une enquête a été ouverte au parquet de Bruxelles. D’après certains témoignages, au moins un barman aurait drogué des jeunes femmes en versant une substance dans leur verre avant d’abuser d’elles.

La direction des deux bars en question a indiqué jeudi avoir écarté le membre du personnel visé par des plaintes “en attendant que toute la lumière soit faite”, assurant qu’elle se porterait partie civile “si les faits sont avérés”.

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22 octobre 2021 - 18h39