La direction du casino de Chaudfontaine regrette le non-respect d'accords

La direction du casino de Chaudfontaine défend une toute autre version des événements qui ont été dénoncés jeudi par les organisations syndicales CGSLB et SETca, qui déplorent un manque de dialogue de la part de la direction et qualifient son attitude de “désinvolte et irrespectueuse”. Une direction qui, de son côté, en a assez des “réunions stériles” qui ne mènent à rien, a répondu jeudi soir Gérard Glorieux, directeur du casino de Chaudfontaine. M. Glorieux a repris l’établissement en février 2015. A l’époque déjà, à l’entendre, les relations avec les organisations syndicales n’étaient pas faciles. Depuis lors, Gérard Glorieux relève des comportements qu’il juge pour le moins inadaptés, de la part de certains employés syndiqués. “Des menaces verbales vis-à-vis de l’intégrité physique d’administrateurs, des propos insultants vis-à-vis de clients qui ne donnent pas assez de pourboires ou l’abandon de postes, sous prétexte de concertation syndicale, en pleine nuit de la Saint-Sylvestre alors qu’il y a plus de 500 clients dans le casino. Et comme si cela ne suffisait pas, certains syndiqués introduisent, sous leur veste, de l’alcool dans le casino. Averties officiellement, les instances syndicales minimisent ou nient systématiquement les faits”, souligne le directeur, assurant qu’il a accepté de recevoir les syndicats au moins une fois par mois depuis la reprise du casino.
“Aucune proposition écrite n’a été envoyée par les syndicats à la direction pour tenter de faire avancer les négociations”, ajoute-t-il, déplorant des accords auxquels les syndicats n’auraient pas donné suite. “Lassée de réunions stériles, la direction ne souhaite plus participer aux séances qui n’apportent pas d’avancées à ses nombreuses et multiples propositions. Elle souhaite bien le dialogue mais attend des positions qui apportent mutuellement des propositions”.
Quant à la réunion du bureau de conciliation prévue le 15 mars, au sujet du salaire minimum du personnel des jeux classiques, le directeur confirme l’avoir quittée lorsque l’accès au conseil juridique du casino a été refusé. “Cette démarche était tout à fait naturelle puisque le conseil juridique avait été accepté par les syndicats à chaque réunion syndicale mensuelle”, s’étonne M. Glorieux qui, selon ses informations, estime que ce refus est légalement injustifiable.

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17 mars 2017 - 01h50