La crise sanitaire a dopé la mobilité douce en Brabant wallon
La province du Brabant wallon a réalisé une enquête pour cerner les changements engendrés par la crise sanitaire dans le domaine de la mobilité. Il apparait que les transports en commun ont connu une baisse de fréquentation significative tandis que les Brabançons wallons ont privilégié la mobilité douce, notamment pour les déplacements entre le domicile et le travail. Les répondants sont 42% à avoir utilisé davantage qu’avant un vélo électrique pour ce type de trajets, et 33% ont utilisé un vélo non électrique. Pour la Province, il convient de maintenir cette utilisation des modes doux de déplacement. L’enquête montre qu’un changement important en terme de mobilité s’est opéré en Brabant wallon à la suite de la crise sanitaire. Parmi les participants, 46% ont indiqué avoir diminué leurs déplacements quotidiens et les avoir écourtés tant en terme de kilomètres parcourus que de temps consacré à ces trajets. Alors que les habitants du Brabant wallon considèrent que les transports en commun ont relativement bien géré la crise (67% des répondants), 61% ont indiqué avoir moins utilisé le train, 59% ont moins pris le bus, et 50% ont moins utilisé les voitures partagées.
La mobilité douce a par contre été privilégiée durant le confinement. La météo très favorable a sans doute joué un rôle dans ce phénomène mais les citoyens ont aussi fait part lors de cette enquête de leur envie de changer leurs habitudes tant au niveau personnel (78%) que sur le plan professionnel (68%).
“Les trajets sur les routes du Brabant wallon représentent 49% des gaz à effet de serre et 86% de ces gaz proviennent des trajets domicile-travail-école. Face à ce constat, maintenir l’utilisation des modes doux dans les habitudes des Brabançons wallons devient une évidence écologique et économique”, commente la Province.