La Belgique n’a encore enregistré aucun pic d’ozone en 2021, une première

La Belgique n’a encore enregistré aucun pic d’ozone – connu comme le polluant des vagues de chaleur – cette année, indique vendredi la Cellule interrégionale de l’environnement (Celine). C’est la première fois depuis le début des mesures en 1978. L’ozone est un gaz qui se forme par réactions chimiques, sous l’effet du soleil, avec des polluants présents dans l’air comme les oxydes d’azote, émis principalement par le trafic routier, et les composés organiques volatils (hydrocarbures, solvants…), rejetés par l’industrie.

Cette année, les concentrations d’ozone n’ont jusqu’à présent pas excédé le seuil d’information européen de 180 microgrammes par mètre cube d’air (?g/m3), limite à partir de laquelle la population, et plus particulièrement les personnes vulnérables, doivent être informées des effets nocifs pour la santé. 

En toute logique, les concentrations d’ozone sont donc également restées sous le seuil d’alerte de 240 ?g/m3, à partir duquel des mesures doivent être prises pour limiter les polluants.

Selon la Cellule interrégionale de l’environnement, les concentrations d’ozone ne devraient plus franchir ces deux seuils cette année. “C’est une très bonne nouvelle”, indique le porte-parole de la Celine, Frans Fierens. 

Même au cours d’une année sans pic d’ozone, les mesures montrent toutefois que le seuil de 120 g/m3 a été dépassé dans la plupart des stations du pays. 

Pour l’Organisation mondiale de la Santé, ces valeurs sont encore trop élevées. Selon les nouvelles directives émises à la lumière des récentes données scientifiques, la valeur seuil d’ozone préconisée est désormais établie à un maximum de 100g/m3 sur une période de huit heures.

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01 octobre 2021 - 19h09