Impériale, Naomi Osaka bat Jennifer Brady et s’adjuge une quatrième levée du Grand Chelem

Naomi Osaka (WTA 3/N.3) a dominé en deux sets, 6-4, 6-3, l’Américaine Jennifer Brady (WTA 24/N.22) en finale du simple dames de l’Open d’Australie, samedi à Melbourne Park. La Japonaise de 23 ans, qui deviendra 2e mondiale lundi, affiche le bilan immaculé de quatre titres en autant de finales du Grand Chelem. Le premier set entre les deux joueuses a tourné en faveur de la plus expérimentée. Pour sa quatrième finale d’un tournoi majeur, Osaka a pris la mise en jeu de l’Américaine à deux reprises pour virer en tête. Un brin nerveuse, Brady, novice à ce stade de la compétition, a commis une grossière erreur en coup droit sur la balle de set en sa défaveur (6-4).

Ce quatrième duel entre les deux femmes a définitivement tourné au début du second set quand Osaka a breaké d’entrée l’Américaine de 25 ans. Imperturbable et dominatrice dans tous les secteurs du jeu, Osaka n’a plus été inquiétée par Brady, un seul titre WTA au compteur. Cette finale n’aura donc pas atteint les sommets du dernier duel entre les deux joueuses, en demi-finales du dernier US Open, remporté par Osaka en trois sets après une âpre lutte.

La Japonaise a scellé le match, après 1h17 de jeu, sur un service gagnant. Elle aura commis moins de fautes directes et davantage de coups gagnants que Brady.

Osaka a donc ajouté un quatrième titre du Grand Chelem à sa collection en autant de finales. Elle avait déjà triomphé à l’US Open (2018, 2020) et à Melbourne Park (2019).

La Japonaise de 23 ans s’affirme de plus en plus comme la patronne du circuit. Grâce à un jeu complet et une gestion quasi parfaite des moments clés, elle est presque toujours au rendez-vous des grandes échéances. Dès qu’elle franchit les huitièmes de finale d’un Grand Chelem, elle remporte le tournoi.

Son palmarès possède la particularité de regorger davantage de titres en tournois majeurs (4) que le reste, elle qui a aussi enlevé Indian Wells (2018), Osaka et Pékin (2019).

Lundi, Osaka occupera la deuxième marche de la hiérarchie mondiale et s’approchera du trône occupé par l’Australienne Ashleigh Barty. Osaka a déjà été première mondiale pendant 25 semaines, en 2019. De son côté, Brady grimpera à la 12e place mondiale, son meilleur classement.