France: Il avoue avoir tué un ami dont des restes ont été trouvés dans une canalisation

Un homme de 36 ans a avoué mercredi avoir tué puis découpé un de ses amis dont des restes ont été retrouvés dans une canalisation dans le centre de la France le 10 janvier. “Il dit avoir tué son copain parce que celui-ci refusait de lui donner une forte somme d’argent pour pouvoir acheter de la drogue”, a précisé le procureur de la République à Clermont-Ferrand, Eric Maillaud.
Jeudi dernier, un plombier avait dû intervenir pour réparer les toilettes bouchées d’un salon de coiffure, à Issoire, dans le centre de la France.
En ouvrant une trappe menant à un collecteur d’eaux usées, il avait découvert de nombreux morceaux de chair, identifiés comme provenant d’un même corps humain à l’institut médico-légal, où une empreinte digitale avait été recueillie.
Dans l’appartement au-dessus du salon les gendarmes ont ensuite trouvé du sang sur les murs et les rideaux, ainsi que des instruments de découpe, dont une scie circulaire, des appareils électro-ménagers tachés de sang et, surtout, un cerveau et un foie de taille humaine dans le congélateur.
Grâce à des témoignages une victime potentielle est identifiée. Les enquêteurs trouvent son domicile maculé de sang mais vide.
L’exploitation des caméras de vidéosurveillance de la ville ont révélé que le suspect avait pris un train pour la ville de Vierzon, plus au nord, le 10 janvier après avoir jeté dans les poubelles de la gare “trois gros cabas” contenant des vêtements ensanglantés. L’homme, de retour à Issoire dès le lendemain, était alors interpellé.
Ce toxicomane notoire, condamné à 14 reprises pour des faits de vol ou liés aux stupéfiants, avait également été hospitalisé à deux reprises pour des troubles schizophrènes, la dernière fois en 2016. Selon ses proches, il ne prenait plus son traitement depuis quelque temps, indique le parquet.
La victime, âgée de 45 ans et placée sous curatelle, avait hérité d’une grosse somme d’argent et réalisait de nombreux retraits d’argent au distributeur, à la vue du groupe de toxicomanes dont il faisait partie.