Fed Cup – Finale: l’Australie et la France à égalité 1-1 après la première journée

La N.1 mondiale Ashleigh Barty n’a pas laissé le moindre jeu (6-0, 6-0) à la N.2 française Caroline Garcia (45e à la WTA). En 56 minutes à peine, elle a permis à l’Australie d’égaliser à une victoire partout face à la France en finale de la Fed Cup, samedi sur surface dure à Perth (Australie). Kristina Mladenovic (WTA 40) avait auparavant apporté à la France le premier point. Elle non plus n’a pas laissé la moindre chance à son adversaire. Elle a écarté sèchement Ajla Tomljanovic (WTA 51) en deux sets 6-1, 6-1 en 1h11. La finale se poursuit dimanche avec les deux derniers simples, suivi du double.
Comme le premier match, le second a été à sens unique, en faveur de l’Australie cette fois.
Extrêmement solide, en particulier au service dans la première manche, où elle a passé près de 80% de premières balles et frappé six aces, Barty n’a laissé aucune chance à Garcia. La N.2 française, elle, n’a réalisé que trois points gagnants pour seize fautes directes, à comparer aux quinze et aux neuf de la N.1 mondiale. Jamais dans sa carrière, Garcia n’avait concédé “deux roues de bicyclette”.
Tomljanovic, d’origine croate mais rendue éligible moins d’un mois avant la finale par la Fédération internationale de tennis (ITF), jouait elle son premier match pour son pays d’adoption, à 26 ans, et a complètement écroulée sous le poids de l’enjeu.
“Je n’avais jamais ressenti ça, a-t-elle reconnu. C’est un sentiment difficile à expliquer, je l’ai senti dès la cérémonie (qui a précédé les matchs, NDLR), vous jouez pour quelque chose de beaucoup plus grand que le reste de l’année, c’est très particulier.”
Un succès français, le troisième après 1997 et 2003, viendrait, dès la première campagne de Julien Benneteau dans le rôle de capitaine, parachever la saison des retrouvailles entre Garcia et ses coéquipières, Mladenovic en particulier, après deux ans de brouille.
Les Françaises restent toutefois sur trois défaites en finale, en 2004, 2005 et 2016.
L’Australie, troisième nation la plus décorée avec sept titres, court elle après son premier trophée en Fed Cup depuis 45 ans (1974). Les joueuses d’Alicia Molik ont hissé leur pays en finale pour la première fois depuis vingt-six ans.
Cette finale sur la côte occidentale australienne est la dernière avant que la Fed Cup, à l’instar de la Coupe Davis depuis cette année, remise ses rencontres à domicile ou à l’extérieur et ses trois week-ends de compétition au long de l’année pour se concentrer autour d’une phase finale d’une semaine réunissant douze équipes dès 2020, au printemps à Budapest.

.