Elections 2019 – “Le moment où jamais” de s’entendre sur un cadre juridique, selon Brussels Airport

L’année électorale qu’est 2019 est “le moment où jamais” de s’entendre entre les différentes autorités politiques du pays quant à un cadre juridique clair à long terme pour les activités de Brussels Airport, notamment en ce qui concerne les routes aériennes au décollage et à l’atterrissage. C’est le point de vue qu’a partagé mercredi soir le patron de l’aéroport bruxellois lors de la réception de Nouvel An. Arnaud Feist se dit “convaincu” qu’un accord “win-win” est possible. A l’approche d’échéances électorales, personne ne va prendre de risque dans un dossier aussi sensible que celui-là. Si on s’en trouve suffisamment éloigné, il existe davantage de possibilités, constate l’administrateur délégué.
Des décisions politiques quant aux activités de l’aéroport et son développement futur, singulièrement à long terme, doivent dès lors être prises très rapidement après les échéances électorales, estime-t-il ainsi. “Tous les éléments sont sur la table”, selon l’administrateur délégué. “Il faut oser prendre position à présent. L’incertitude n’est positive pour personne, en particulier pour les riverains.”
Il faudra mettre certains points par rapport à ce dossier dans l’accord du futur gouvernement fédéral, plaide Arnaud Feist, qui se dit “convaincu qu’il y a moyen de trouver une solution ‘win-win'”.
Un cinquième des avions actifs à Brussels Airport sont ainsi ultramodernes et font moins de bruit. C’est d’ailleurs un point sur lequel insiste l’aéroport dans ses relations avec les compagnies aériennes qui y sont présentes. Et les avions sont mieux remplis, analyse-t-il encore.
L’administrateur délégué a des contacts bilatéraux réguliers avec les différentes autorités politiques du pays. Mais celles-ci n’arrivent pas à s’entendre entre elles, déplore-t-il. Le patron se dit toutefois et à nouveau “optimiste”. “Il y a moyen de trouver un accord”, répète-t-il. “Nous sommes prêts à mettre de l’eau dans notre vin. Mais dans le cadre d’un accord global.”
Arnaud Feist rappelle à ce propos la nécessité de fixer un cadre juridique à long terme, en particulier pour le développement économique de l’infrastructure aéroportuaire dans le cadre de sa stratégie à l’horizon 2040. Brussels Airport dispose de moyens propres pour investir dans cette perspective. Mais il ne peut le faire dans le climat actuel, laisse entendre son patron.