Des maisons, des motos et des chansons dans l’héritage de Johnny Hallyday

Des propriétés près de Paris, à Los Angeles et sur l’île de Saint-Barthélémy, des voitures de luxe et des motos, et plus d’un millier de chansons qui généreront des droits pendant 70 ans pour les plus récentes: le patrimoine de Johnny Hallyday représenterait plusieurs dizaines de millions d’euros. La star française décédée en décembre à l’âge de 74 ans, dont l’héritage devrait donner lieu à une bataille juridique entre ses enfants Laura Smet et David Hallyday et sa veuve Laeticia, était propriétaire de deux luxueuses maisons de 500 m2 environ avec piscines à Los Angeles et sur l’île de Saint-Barthélémy, dans les Antilles, où il est enterré. Deux villas estimées chacune entre 10 et 15 millions d’euros, selon plusieurs médias.

En France, la propriété de Marnes-la-Coquette, près de Paris, une villa cossue entourée d’un parc où Johnny Hallyday est décédé, aurait fait l’objet d’une donation au dernier vivant il y a plusieurs années au profit de son épouse dans le cadre d’une société civile immobilière gérée depuis 2014, selon Le Figaro, par Laeticia Hallyday et sa grand-mère paternelle Elyette Boudou.

Côté voitures, Johnny Hallyday se déplaçait en France à bord d’une Bentley Continental d’une valeur de quelque 350.000 euros. Cet amoureux des grosses cylindrées possédait d’autres véhicules et motos à Los Angeles.

Le patrimoine musical du chanteur, lui, comprend plus d’un millier de chansons commercialisées essentiellement en France et quelques pays francophones. Mais ses droits sont calculés sur toutes les versions de chaque titre (différentes versions en live par exemple), soit entre 3.000 et 4.000 enregistrements, a précisé à l’AFP l’Adami, la Société de collecte des droits des artistes et musiciens interprètes.

Chaque oeuvre est protégée pour une durée de 70 ans après sa commercialisation, droits qui seront versés aux héritiers désignés. Ces droits peuvent générer en moyenne entre 1 et 2 millions d’euros par an, selon un ancien collaborateur cité mardi dans Le Parisien.