Coronavirus – DéFi demande d’aller plus loin dans les mesures pour la jeunesse

DéFI estime que l’ouverture qui se profile pour les activités para-scolaires des enfants constitue un pas dans la bonne direction, mais qu’il faut aller plus loin. Le comité ministériel restreint a validé mercredi la proposition des Communautés relative à l’organisation des activités extra-scolaires. Ces nouvelles mesures visant à ralentir la propagation du Covid-19 doivent être validées par un comité de concertation électronique qui se déroulera jeudi.
Les trois Communautés du pays ont trouvé mardi soir un accord sur une adaptation des activités extra-scolaires à l’évolution de la situation sanitaire.
Elles ont décidé que les enfants de moins de 13 ans devront dorénavant les pratiquer dans des bulles réduites à dix enfants au maximum. Il est également demandé aux parents de se limiter à une seule activité par semaine pour leur enfant afin de réduire les contacts. La mesure concerne toutes les activités extra-scolaires, en clubs sportifs, au sein d’un mouvement de jeunesse ou dans une académie de musique ou autres.
Une exception est prévue pour les camps organisés pendant les vacances de Carnaval.
Pour le député de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Michaël Vossaert, cette décision constitue un pas dans la bonne direction, mais il faut aller plus loin.
Par son intermédiaire, la formation amarante demande d’établir un calendrier de reprise des cours en présentiel dans l’enseignement supérieur à raison de minimum un jour par semaine; une aide financière pour l’accompagnement psychologique des jeunes dans le besoin; la mise à disposition de locaux publics pour l’organisation des périodes d’études tout comme la réouverture des bibliothèques et la livraison de matériel informatique aux élèves les plus défavorisés.
Il faut selon elle par ailleurs un protocole de reprise commun pour les activités du secteur de la jeunesse sans distinction d’âge (organisations de jeunesse, mouvement scouts, centres de jeunes, ATL, mouvement extra-scolaire, centre de vacances …) et une aide financière relative à l’acquisition de matériel sanitaire. Il est également temps de reprendre la formation du brevet d’animateur et de coordinateur en centre de vacances par la mise en place d’un protocole comprenant un testing préalable à la période de la formation.