Convertir son salaire en d’autres avantages est toujours plus populaire

Le plan cafétéria, qui permet aux employés de convertir une partie de leur rémunération en un avantage en nature, ne cesse de gagner en popularité. Un peu plus de 19.000 travailleurs ont souscrit à un tel plan l’année dernière, selon des chiffres du prestataire de service de ressources humaines SD Worx dont font écho samedi l’Echo et De Tijd. Ce nombre est deux fois plus élevé qu’en 2017 et trois fois plus qu’en 2015. Près de 60% des travailleurs bénéficiant d’un Flex Income Plan ou “plan cafétéria” ont opté l’année dernière pour des jours de congé supplémentaires. Un peu plus de 38% des utilisateurs ont, par contre, choisi le remboursement de l’épargne pension individuelle par l’employeur (2e place) tandis que 26% des employés se sont laissés tenter par des allocations familiales supplémentaires (4e place). L’assurance hospitalisation pour des membres de la famille séduit 11% des employés et 8% optent pour une assurance-maladie complémentaire.
La voiture obtient les faveurs de 29% des employés et occupe dès lors la troisième place du classement. En revanche, les transports publics, il est vrai parfois inclus directement dans le paquet salarial des entreprises, ne sont choisis que par 9% des travailleurs (9e place). Les GSM et laptops (8e place) attirent quelque 14% des usagers du plan cafétéria.
Bien que prisée par la majorité des travailleurs, la mesure permettant de convertir une augmentation salariale en des jours de congé additionnels n’offre pas d’exonération sociale ou fiscale, relève l’Echo. Le plus avantageux en terme d’optimisation, ce sont les warrants (option sur action) qui sont choisis par 19% des utilisateurs (7e place), en baisse cependant de 7% par rapport à l’année dernière.
De manière générale, le nombre de “plans cafétaria” a connu une hausse importante par rapport à 2017, malgré une faible baisse du budget moyen (5.915 euros). Le nombre de travailleurs pouvant y avoir recours a augmenté de 47%.