Ben Weyts remet le confédéralisme sur la table

Le ministre flamand de la Mobilité, des Travaux publics et de la Périphérie bruxelloise, Ben Weyts (N-VA), veut remettre le communautaire sur la table après les élections fédérale et régionales de 2019, annonce-t-il samedi dans une interview accordée à De Tijd. Le ministre flamand veut avancer vers le confédéralisme, un système dans lequel la plupart des compétences relèvent des régions. “Grosso modo, nous avons deux choix. Soit nous continuons avec la formule actuelle, par laquelle une communauté domine l’autre (…). L’autre option est le confédéralisme. J’espère que les francophones verront aussi que c’est mieux pour eux. C’est ainsi qu’ils obtiendront la politique pour laquelle ils ont voté”, assure-t-il dans De Tijd. La mise en place d’un confédéralisme “dépend toutefois de deux choses: du mandat de l’électeur et des personnes qui seront assises à la table des négociations”.
Ben Weyts plaide pour une septième réforme de l’Etat. “Ramener quelques trophées, rendant l’ensemble encore plus inefficace, n’est pas un jeu auquel nous allons participer”, souligne-t-il. “La sixième réforme est un non-sens. J’ai de multiples exemples idiots de discussions sur les compétences.”
Après les dernières élections de 2014, la N-VA s’était pleinement engagée dans un gouvernement de relance économique et avait mis temporairement les questions communautaires au frigo. Plusieurs figures du parti nationaliste ont déjà affirmé que le parti ne se présenterait pas nécessairement aux prochaines élections avec un agenda communautaire. “Nous verrons après les élections” ce qu’il y a lieu de faire, avait indiqué le président Bart De Wever l’an passé.