Aux bourgmestres élus, la ministre De Bue conseille de maîtriser les réseaux sociaux

La ministre wallonne des Pouvoirs locaux, Valérie De Bue, a organisé lundi soir à l’Aula Magna de Louvain-la-Neuve une séance d’installation inaugurale à destination des bourgmestres wallons francophones élus en octobre dernier. L’occasion de leur prodiguer l’un ou l’autre conseil, comme celui de maîtriser les réseaux sociaux. Les mayeurs ont reçu une carte nominative d’accréditation leur permettant d’accéder, vu leur fonction, à certains lieux, notamment en cas de crise. Mme De Bue a rappelé que le mandat de bourgmestre était le plus proche des citoyens. Il implique d’écouter, d’agir, d’intervenir dans les bons et les moins bons moments et de trouver des solutions. Mais c’est aussi le mandat qui expose aux sollicitations et aux critiques, surtout depuis l’émergence des réseaux sociaux. S’ils offrent des avantages, il convient aussi de savoir les maîtriser, a-t-elle dit.

La directrice générale du Service public de Wallonie (SPW) Intérieur, Françoise Lannoy, a encouragé de son côté les bourgmestres à travailler avec la Région wallonne, pour affronter les défis, événements, crises et réformes qui ne manqueront pas dans les prochaines années.

Les bourgmestres wallons sont désormais en place partout en Wallonie sauf dans deux communes: à Neufchâteau et à Grâce-Hollogne. Le portrait-type du bourgmestre wallon est un homme d’une cinquantaine d’années, en place depuis environ dix ans. Quarante-cinq sont des femmes. Le bourgmestre le plus âgés de Wallonie, André Bouchat (Marche-en-Famenne), est né le 27 juillet 1939 et le bourgmestre le plus jeune, Arnaud Allard (Vresse-sur-Semois), le 10 mai 1991. Le plus anciennement en fonction, Claude Eerdekens (Andenne), en est à son huitième mandat.