Arrêt des recherches après la disparition d’un ferry des Kiribati

Les recherches du ferry des Kiribati porté disparu depuis plus de deux semaines, alors qu’il transportait 88 passagers dont 22 écoliers, ont été arrêtées. Le catamaran long de 17m, le MV Butiraoi, avait disparu après avoir quitté l’île isolée de Nonouti, une île des Kiribati, le 18 janvier dernier. L’incident est décrit comme la pire catastrophe maritime de l’histoire de cet archipel du Pacifique central. Radio New Zealand rapporte mercredi que les Kiribati ont arrêté les recherches de passagers du bateau disparu, mais qu’une enquête se poursuit. Les recherches aériennes effectuées par l’armée de l’air néo-zélandaise avaient déjà été suspendues vendredi, après l’exploration d’une zone de plus de 350.000 km carrés.
Une zone très étendue ayant été inspectée, aussi bien depuis les airs que sur les flots, il a désormais été décidé d’arrêter toutes les recherches. Les trois vaisseaux qui étaient encore en service ont entre-temps repris la direction de Tarawa, selon un porte-parole de la marine locale.
Des centres de coordination des opérations de secours, des Fidji et de Nouvelle-Zélande, continueront de diffuser des appels à destination de tous les bateaux passant dans les eaux des Kiribati, leur demandant d’être vigilants quant à l’éventuelle présence de survivants du désastre ou de débris issus du ferry disparu.
En tout, les avions de l’Air force néo-zélandaise avaient permis de récupérer 7 survivants, dont une fillette de 14 ans, découverts à bord d’une embarcation de fortune, à la dérive, sans eau, nourriture ni radio. Ce groupe avait raconté aux sauveteurs que d’autres passagers avaient également survécu et se trouvaient à bord d’un canot de sauvetage, après que le ferry s’était brisé en deux parties. Mais ils n’ont pas été retrouvés.
Selon un porte-parole de la marine, le ferry qui a sombré transportait, en plus des passagers, une trentaine de tonnes de noix de coco.