Amiante à l’école du Boutte (Grâce-Hollogne): nouvelle réunion avec les parents

Le collège communal de Grâce-Hollogne (province de Liège) a programmé une nouvelle réunion d’information, le 28 mars prochain, à l’attention des parents des 125 élèves de l’école du Boutte. L’établissement a été fermé le 12 mars dernier en raison de la présence d’amiante dans les résultats d’analyses de concentration de fibres dans l’air. Il s’agit de faire part de l’organisation de la fin de l’année scolaire au sein de l’implantation située rue Degives, a annoncé lundi soir Annie Crommelynck, l’échevine de l’Enseignement à Grâce-Hollogne, lors du conseil communal. Lors de cette réunion, le collège expliquera aux parents l’organisation concrète de la fin d’année au sein de cette implantation. Il ignore encore si cette situation perdurera à la rentrée des classes en septembre. “De nouvelles études vont être effectuées par des experts et nous prendrons alors les décisions qui s’imposent au regard des résultats”, a ajouté l’échevine.
Le collège communal a dû faire face à un flot de critiques de la part de l’opposition, principalement d’Ecolo et du cdH, concernant la gestion de la crise. Là où le cdH parle de communication brutale, Ecolo pointe surtout l’attentisme du collège en matière de travaux “et l’absence de plan B en cas de problème”, a soulevé Fernand Antonioli, chef de groupe Ecolo.
Ce dernier a également rappelé que la présence d’amiante avait été relevée en 2008 et que des travaux d’encapsulage avaient été préconisés dès 2010. Une somme de 150.000 euros avait été inscrite au budget 2017 pour la réalisation de travaux “mais on a préféré ne pas les faire”, a insisté M. Antonioli.
Le collège, au regard des rapports rentrés annuellement, a rappelé qu’il n’y avait pas lieu de les faire vu que la situation n’était pas inquiétante. Un rapport de 2015 faisait même état “de taux inférieurs à toutes les normes rencontrées, en ce compris celles de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé)”, a rappelé l’échevine de l’Enseignement.
Angela Quaranta, bourgmestre faisant fonction, a maintenu qu’un tel dispositif d’urgence mis en place par le collège et les autorités ad hoc rencontrait bel et bien deux principes : la santé des enfants et la poursuite de leur scolarité dans un environnement le moins perturbant possible.

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20 mars 2018 - 00h09