Périphérie: les six bourgmestres interpellent Liesbeth Homans

Liesbeth Homans , la ministre flamande N-VA de l’Intérieur, a ordonné au gouverneur du Brabant flamand de ne pas envoyer les convocations électorales en français sauf après avoir reçu une demande officielle du citoyen. Les bourgmestres des six communes à facilités de la périphérie bruxelloise s’y opposent.

Ce mardi après-midi, les six bourgmestres des communes à facilité de la périphérie se sont réunis afin de s’unir contre Liesbeth Homans, peut-on lire sur le site de la RTBF. Ils souhaitaient prendre une position commune suite aux consignes données au gouverneur du Brabant flamand. Pour la ministre, avant qu’une convocation électorale soit envoyée en français, il faut que le citoyen en ait la demande. Une demande à renouveler à chaque fois.

La Ministre a récemment annulé les registres mis en place par les communes. Ces registres reprennent les 30 000 personnes qui souhaitent recevoir tous leurs documents officiels en Français.

Légal mais…

Ils sont légaux selon deux arrêts du conseil d’Etat mais cela ne semble pas suffisant pour la ministre.

Nous nous sommes réunis en urgence parce que nous sommes tous les six inquiets du contenu de la lettre reçue du gouverneur, explique Frédéric Petit, bourgmestre de Wezembeek-Oppem.C’est une instruction de la Ministre Homans d’envoyer les convocations électorales en Néerlandais à tous les habitants des six communes à facilités. C’est en contradiction avec le récent arrêt du Conseil d’Etat qui autorise les habitants francophones à demander leurs documents en Français.
Liesbeth Homans envisage de faire envoyer ces convocations électorales par le gouverneur du Brabant flamand. Une idée là aussi rejetée par les six maïeurs : “C’est contraire à la loi communale et aux prérogatives des bourgmestres“, déclare Frédéric Petit, au nom des 6 bourgmestres. Les bourgmestres espèrent que leur union fera fléchir Liesbeth Homans.

La rédaction/ crédit: BX1