François De Smet sur la guerre au Proche-Orient : “L’Europe et la Belgique n’agissent pas assez”

Le président des amarantes plaide pour faire pression sur les protagoniste pour reprendre le dialogue.

Un mois jour pour jour après les attaques meurtrières du Hamas en Israël, la situation au Proche-Orient est plus que jamais une poudrière. “Ce qui se passe à Gaza n’est plus proportionné“, a d’ailleurs indiqué Alexander De Croo lundi en fin de journée. Des propos rejoints ce matin par François De Smet, président de Défi : “Il a raison. J’étais un des premiers à dénoncer les attaques  du 7 octobre, (…) autant il faut pouvoir dire qu’Israël est en train de tomber dans le piège du Hamas (…) Je ne crois pas qu’Israël cible volontairement des civils, mais dès le moment où on se retrouve à bombarder et tuer des civils par dizaines pour éliminer une personne, Israël doit arrêter maintenant d’avoir des victimes civiles“.

La ligne du gouvernement belge et de l’Europe est-elle suffisamment claire ? “L’Europe est un nain politique depuis longtemps sur la question et la Belgique n’agit pas assez. Il est de la responsabilité de la communauté internationale de pousser les parties à se mettre autour de la table parce que ce conflit crée des tensions partout dans le monde (…) A terme, il n’y a pas d’autre choix, il faut une conférence internationale de paix“.

Quant aux tensions politiques belges sur la question, il estime “qu’il faut que tout le monde fasse attention“, à lui de citer la polémique récente autour de Zakia Khattabi, “Je n’ai pas besoin d’une liste européenne pour vous dire que le Hamas est bien une organisation terroriste. Cela jette un trouble sur sa position de ministre fédérale“.

T.D.