Dix-neuf festivals de cinéma francophones s’unissent pour demander plus de soutien public
Ils s’associent pour mieux faire entendre leur voix.
La première réunion de l’Association libre des festivals de cinéma (ALFC) s’est tenue mercredi à Namur, à l’occasion du Festival international du film francophone de Namur, rapporte jeudi l’organisation. Dix-neuf festivals de cinéma de Wallonie et de Bruxelles ont décidé de s’associer pour mieux faire entendre leurs voix.
L’ALFC a trois objectifs définis pour soutenir ce secteur particulier : représenter les intérêts des festivals auprès des pouvoirs publics et de la profession en Fédération Wallonie-Bruxelles, valoriser les spécificités et rôles des festivals de cinéma dans le paysage culturel et cinématographique de la FWB, et faciliter la mise en commun d’informations, de ressources, de services, de mécanismes en vue de rationaliser certains coûts et faciliter les organisations entre les festivals.
Superposition de crises
L’association pointe la fragilité des festivals de cinéma dans le sud du pays et la capitale en raison d’une “augmentation généralisée des coûts de production dans un contexte de crise économique et de post-pandémie déjà peu favorable“. Elle demande encore que “les aides publiques à nos manifestations” fassent “l’objet d’une grande attention“, pointant le rôle des festivals qui programment “des centaines de films inédits” chaque année.
Parmi les 19 adhérents à l’ALFC, on retrouve notamment le festival Anima, le festival du film francophone de Namur, le festival du film d’amour de Mons, le festival international du film de comédie de Liège ou encore le festival Elles Tournent et le festival Court mais trash.