Une quarantaine de personnes réclament justice pour “Lamine” à Bruxelles

Une quarantaine de personnes se sont rassemblées dimanche après-midi devant le Palais de justice de Bruxelles pour réclamer justice pour Moïse Bangoura (27 ans) également appelé Lamine, décédé en mai dernier lors d’une intervention de la police pour l’expulser de son domicile. Sa famille et ses soutiens demandent que toute la lumière soit faite sur les circonstances de son décès.

Le 7 mai, Moïse Bangoura est décédé à la suite d’une intervention de la police pour l’expulser. Le jeune homme avait été mis à la porte de son domicile à Roulers par un huissier de justice et la police. Il a résisté farouchement et des policiers supplémentaires ont dû être appelés. “Lamine” a finalement été maîtrisé, mais est il est décédé sur place à la suite de l’intervention.

Selon le parquet de Courtrai, rien n’indique une violence policière excessive. L’autopsie a révélé plus tard que la victime n’avait subi aucune fracture et aucune trace de sang n’a été relevée. Mais la famille et les amis de Moïse Bangoura rejettent ces constats et veulent connaître les détails de l’enquête.

“Nous n’avons toujours pas pu consulter le dossier bien qu’ayant déposé une requête auprès du juge d’instruction et le 17 août, ce dernier nous a dit que le rapport d’autopsie n’avait toujours pas été joint au dossier, ce qui plusieurs mois après le décès nous semble étrange. La confiance en la justice de la famille de Lamine, qui pense que la mort de leur fils est due à des violences policières, s’affaiblit et nous réclamons aujourd’hui que la justice agisse de manière transparente dans ce dossier“, a indiqué l’avocat de la famille de M. Bangoura, Me Tom Noyer.

Belga