Manifestation des chauffeurs Uber annulée au palais de justice faute d’autorisation

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Le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close n’a pas donné d’autorisation pour le rassemblement des chauffeurs Uber prévu mercredi en matinée devant le palais de justice de Bruxelles, en marge de l’audience les concernant, a indiqué mardi soir Maïté Van Rampelbergh, porte-parole de la Ville.

Fernando Redondo, président de l’association belge des chauffeurs limousine, annonce en conséquence que la mobilisation est annulée, mais déplore ce refus. Il demandera un nouveau rassemblement le 14 novembre prochain. La Ville n’a pas interdit le rassemblement, mais ne l’a pas autorisé non plus afin de se prémunir de troubles à la sécurité publique et afin que le procès se déroule sans heurts. En l’absence d’autorisation, la police pourra ainsi appeler les personnes qui se mobiliseraient à se disperser.

Pour rappel, les chauffeurs travaillant avec Uber ont déjà été ciblés, sans gravité jusqu’à maintenant, par des chauffeurs de taxis. Ainsi par exemple, en mars dernier, lors d’une manifestation du secteur des taxis, des oeufs avaient été lancés contre des chauffeurs travaillant via Uber. Une vingtaine de chauffeurs de taxis ainsi que la Fédération belge des taxis (Febet) ont lancé une action en cessation contre Uber et une dizaine de chauffeurs collaborant avec cette plate-forme. Ils s’opposent à ce que des chauffeurs puissent se servir d’une licence limousine LVC (Location de Voitures avec Chauffeur) et demandent des astreintes s’élevant à 1 million d’euros par jour. Fernando Redondo relève que c’est l’avenir d’environ 1.000 indépendants et de leurs familles qui est en jeu.

Belga