Feu vert du parlement bruxellois au projet de budget de la Région-capitale pour 2018

Le parlement bruxellois a donné vendredi soir son feu vert, majorité contre opposition et à l’issue d’une longue journée de débats, au projet de budget de la Région-capitale pour l’année prochaine. Celui-ci s’affiche en équilibre.

Sans surprise, les partis de la majorité ont soutenu le projet quasi sans sourciller. Le chef du groupe cdH, Benoît Cerexhe, a toutefois émis quelques signaux d’alerte notamment au sujet de la hausse des dépenses et de l’encours, voire encore au sujet du taux de réalisation de certaines politiques telles que la mobilité (84%). C’est aussi essentiellement sur le volet des dépenses que l’opposition MR, Ecolo et PTB a concentré ses critiques, les deux premiers pour dénoncer leur hauteur, et le dernier, pour au contraire, dénoncer la faiblesse des investissements consacrés à la lutte contre la précarité au sens large.

Le chef du groupe MR, Vincent De Wolf, a attribué la hausse, à ses yeux excessive, des dépenses à celle des moyens alloués au Service public de la Région bruxelloise (SPRB) “pour couvrir le fonctionnement des nouvelles administrations: Bruxelles Urbanisme et Patrimoine, Bruxelles Fiscalité, Bruxelles Fonction publique, l’agence bruxelloise pour l’accompagnement de l’entreprise sans oublier Bruxelles prévention et Sécurité, la Société d’Aménagement Urbain, le Bureau bruxellois de la planification et une fondation Kanal pour la création du musée d’Art contemporain à la tête desquels ont trouve “quatre camarades”, a-t-il déploré.

Pour Ecolo, Zoé Genot s’est surtout attardée à l’ajustement budgétaire 2017 pour souligner que les recettes s’affichaient en net recul: – 2,1 % ou 40,7 millions d’euros pour la part régionale de recettes IPP, 4,7% (ou – 63,7 millions d’euros pour les impôts régionaux) et – 22 % (ou – 35 millions pour les taxes régionales). Selon elle, le tax shift régional n’est pas budgétairement neutre, contrairement à ce qui avait été annoncé. Mme Genot s’est par ailleurs inquiétée de la sous-utilisation de moyens affectés à la mobilité un secteur qui en a pourtant bien besoin, ou de l’Environnement, en particulier en matière de primes à l’énergie.

Belga

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16 décembre 2017 - 11h00
Modifié le 16 décembre 2017 - 13h50