Nicolas Frutos avant Anderlecht-Standard : “C’est un privilège de terminer avec un tel match”

Nicolas Frutos enfilera pour la quatrième et dernière fois le survêtement de T1 d’Anderlecht à l’occasion du Clasico de dimanche (18h00) contre le Standard.

“C’était prévu comme cela dès le départ et je le savais”, a-t-il en effet confié vendredi après-midi en conférence de presse à Neerpede. “Mais ne vous en faites surtout pas pour moi. C’est un véritable privilège de pouvoir terminer avec un tel match. Je suis très heureux. Et je le serai encore davantage si on gagne, ce qui est bien sûr l’objectif. Il est trop tôt pour faire le bilan, mais les deux victoires en Coupe (0-1, ndlr) à Westerlo et à Waasland-Beveren (1-2) en championnat m’ont fait énormément plaisir, surtout compte tenu de leur importance. Je n’ignore pas que le choc avec le Celtic qui a en revanche été perdu (0-3) était également capital, mais on n’a pas le temps de s’arrêter là-dessus pour le moment. Heureusement d’ailleurs qu’on doit tout de suite se reconcentrer sur un autre match crucial.”

Il continue : “Ce Clasico n’a du reste rien à voir avec le duel contre le Celtic puisque l’idée, cette fois, ne sera plus de laisser le ballon à l’adversaire, mais au contraire d’en être le maître. Et de le récupérer le plus souvent possible vu que le jeu très direct du Standard de Sa Pinto entraîne inévitablement des pertes de balle. La victoire est capitale parce qu’Anderlecht doit s’installer au plus vite dans le top-6 du futur play-off 1, et que les joueurs, comme moi même, vivraient fort mal une deuxième claque consécutive à domicile…”

“Je ne connais pas Vanhaezebrouck”

Vanhaezebrouck ? “Je ne le connais pas personnellement”, avoue Frutos à propos de l’entraîneur pour lequel Anderlecht a officiellement confirmé son intérêt dans un communiqué. “Et je ne l’ai jamais rencontré, sinon à l’occasion de matches où on a juste échangé quelques mots. Je n’étais pas en Belgique lorsque La Gantoise a remporté le championnat (en 2015), mais j’avais néanmoins suivi tout cela de près. Honnêtement j’étais sous le charme, et il s’agit à l’évidence d’un très grand entraîneur. J’espère en tout cas que lui ou un autre aura de bons résultats car pour ce qui est de la restauration du beau jeu dont tout le monde parle depuis des mois, il aura besoin de temps, et même de beaucoup de temps. Il faudra donc le lui laisser…”

“Quant à moi”, conclut Frutos, “je ne serai jugé ni sur le jeu, ni sur les résultats après seulement quatre matches. Juste peut-être sur l’organisation mise en place avant de passer le relais. Mais cela ne m’inquiète pas parce que tout le monde a semble adhérer. Il est vrai que j’y réfléchissais depuis huit ans…”

Belga – Photo : Belga/Virginie Lefour

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29 septembre 2017 - 16h52
Modifié le 29 septembre 2017 - 16h53