Le RSCA se porte partie civile dans l’affaire Herman Van Holsbeeck

Le RSC Anderlecht s’est porté partie civile dans l’enquête du Parquet fédéral sur Herman Van Holbeeck, ancien manager général du club qui est suspecté notamment de blanchiment et de faux et usage de faux. Le but est d’éventuellement bénéficier de dommages et intérêts. Une information de nos confrères du Laatste Nieuws, qui a également été confirmée par le club à la demande de l’agence Belga. 

Le Parquet fédéral et le juge d’instruction bruxellois Michel Claise mènent depuis plusieurs mois une enquête concernant entre autres des pratiques de blanchiment. L’enquête s’intéresse particulièrement aux constructions financières autour du transfert d’Alexander Mitrovic et Chancel Mbemba vers le club anglais de Newcastle, et celui de Youri Tielemans à Monaco.

On soupçonne Van Holsbeeck d’avoir, en cachette et à l’insu du RSCA, facturé des frais pour ces transferts, sous forme de rétro-commissions. Le Parquet fédéral a déclaré Van Holsbeek suspect de blanchiment, de corruption, de faux en écriture et de participation à une organisation criminelle. Il est actuellement libre sous conditions.

S’il apparaît que de l’argent du club a été utilisé, Anderlecht voudra le récupérer. Le club veut donc avoir les armes juridiques pour bénéficier de potentiels dommages et intérêts. Il s’est donc constitué partie civile dans l’enquête concernant Van Holsbeeck, et également celle concernant l’agent Christophe Henrotay.

Arnaud Bruckner avec Belga – Photo : Belga / Yorick Jansens

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27 septembre 2019 - 13h15
Modifié le 27 septembre 2019 - 13h15