Les étudiants en soins infirmiers dénoncent les effets de l’allongement des études

Une bonne trentaine d’étudiants ont participé à un rassemblement mardi matin devant la Haute Ecole Léonard de Vinci, à Louvain-la-Neuve, et un rassemblement semblable était programmé sur le site de Woluwé de la haute école. Les protestataires ont dénoncé des effets pervers de l’allongement de leur cycle d’études. Le passage à quatre ans – au lieu de trois – du bachelier soins infirmiers, décidé dans un décret datant de 2016, touche des étudiants qui en commençant ces études, pensaient qu’ils auraient terminé trois ans plus tard.

Avec un porte-voix pour chanter notamment “Marcourt, tu dors, ton décret n’est pas juste ! “, et brandissant le slogan “Non à l’allongement”, les étudiants demandent des solutions rapides pour ceux qui ont entamé leur bachelier en soins infirmiers sans savoir qu’ils devraient aller au bout de quatre ans d’études.

“Certains ont commencé en pensant qu’il s’agissait d’études en 180 crédits, soit trois ans, et ils sont obligés de passer dans ce système en quatre ans. Cela concerne ceux qui ont gardé des crédits résiduels de première ou de deuxième. Cette année supplémentaire n’est pas non plus organisée actuellement, ce qui empêche d’anticiper certains crédits comme le permet pourtant le décret. De plus, un bachelier en quatre ans, cela devient un master, mais il n’est pas reconnu comme tel. Qu’en sera-t-il de la rémunération? “, indique Camille Doom, la présidente du conseil étudiant de la Haute Ecole Léonard de Vinci.

Belga