Francken : “L’accord sur l’identification des migrants soudanais n’a rien d’exceptionnel”

L’accord conclu entre la Belgique et le Soudan à propos de l’identification des migrants du Parc Maximilien “n’a rien d’exceptionnel”, a estimé mardi le secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration, Theo Francken, à la RTBF. Il a par ailleurs ajouté que les fonctionnaires envoyés par Khartoum pour procéder à ces identifications n’étaient pas des agents secrets.

Le 7 septembre dernier, M. Francken avait annoncé à l’issue d’un entretien avec l’ambassadeur soudanais à Bruxelles que Khartoum était prête à délivrer des laissez-passer pour permettre le rapatriement de ses ressortissants qui séjournent illégalement en Belgique.

Le Soudan allait pour ce faire envoyer une équipe à Bruxelles permettant l’identification de ces ressortissants. Cette équipe est arrivée en Belgique dimanche et a été reçue par Theo Francken avant son départ à New York pour l’Assemblée générale des Nations unies. L’initiative suscite depuis lors une polémique nourrie.

M. Francken estime cependant que le procédé d’identification est nécessaire et pas exceptionnel. “On le fait comme beaucoup d’autre pays européens, avec beaucoup de pays africains. Le faire avec le Soudan n’a rien d’exceptionnel, cela se fait presque chaque semaine”, a-t-il déclaré au micro de la RTBF depuis New York.

“L’ambassadeur a dit qu’il allait envoyer une mission d’identification, ce sont trois fonctionnaires des Affaires intérieures du Soudan. Selon le screening fait par les services de renseignements belges, ce ne sont pas des agents secrets”, a-t-il précisé.

Le Premier ministre Charles Michel, également à New York pour l’AG des Nations Unies, n’a pour sa part pas souhaité faire de commentaire sur le sujet.

Belga

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20 septembre 2017 - 06h47
Modifié le 20 septembre 2017 - 06h47