Samusocial: mauvaises pratiques dans la gestion des aides alimentaires, voyages de luxe, la gestion de l’ASBL à nouveau épinglée

20131121 - BRUSSELS, BELGIUM: Illustration shows homeless in a Samusocial building in the 139-141 Rue Royale - Koningsstraat in Brussels, which welcomes homeless in winter, after the signing of the new convention between communautary commission (Commission Communautaire Commune - Gemeenschappelijke Gemeenschapscommissie), Brussels public center for social aid (CPAS - OCMW) and SamuSocial, for the upcoming winter plan in the Brussels region, Thursday 21 November 2013.  BELGA PHOTO BRUNO FAHY

La gestion du Samusocial, dossier qui a entraîné la démission d’Yvan Mayeur du mayorat de la ville de Bruxelles et du Parti socialiste, et de Pascale Peraïta de la présidence du CPAS de Bruxelles, continue à faire couler de l’encre.

Le journal flamand De Morgen évoque vendredi un rapport d’inspection mettant au jour de mauvaises pratiques dans la gestion de l’aide alimentaire par le Samusocial. En mai 2014, le Bureau d’intervention et de restitution belge (BIRB) avait voulu vérifier ce qu’il était advenu de livraisons provenant d’un programme alimentaire européen. Le BIRB était alors tombé sur d’importants surplus dans les hangars du Samusocial. Il s’agissait en l’occurrence de milliers de boîtes de conserve de fruits au sirop, de tomates pelées, de thon et d’huile de maïs restées là pendant deux ans sans que personne n’y touche. La date de péremption de plusieurs produits était dépassée. Il semble également que le Samusocial ne venait pas souvent chercher la livraison mensuelle de la Banque alimentaire Bruxelles-Brabant. “Nous avons fini par supprimer leur affiliation à la Banque alimentaire”, indique l’administrateur délégué de la Banque alimentaire Bruxelles-Brabant, Tony Michiels, cité par De Morgen.

Des voyages de luxe pour une partie du personnel

Sudpresse écrit vendredi qu’une partie du personnel du Samusocial s’est rendue, en 2015, en séminaire “durant deux ou trois jours dans une villa de luxe située au Coq”. Une villa dotée d’une salle de billard, d’une piscine intérieure et d’un sauna et dont la location coûterait entre 2.000 et 3.000 euros. Sudpresse rappelle au passage qu’un autre séminaire organisé pour une partie du personnel en 2013 à Alicante, en Espagne, avait déjà été épinglé par l’inspection des Finances. Un voyage qui avait alors coûté 4.600 euros. (avec Belga)

 

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07 juillet 2017 - 10h30
Modifié le 24 août 2017 - 15h17