Samusocial : au moins 15 contrats ne seront pas reconduits suite à la chute des dons

20131121 - BRUSSELS, BELGIUM: Illustration picture shows the Brussels public center for social aid after a press conference to present the new convention between communautary commission (Commission Communautaire Commune - Gemeenschappelijke Gemeenschapscommissie), Brussels public center for social aid (CPAS - OCMW) and SamuSocial, for the upcoming winter plan in the Brussels region, Thursday 21 November 2013. BELGA PHOTO BRUNO FAHY

Le scandale autour des rémunérations des administrateurs-délégués de l’ASBL Samusocial a de lourdes répercussions sur le travail quotidien des salariés de l’association, qui essaient tant bien que mal de poursuivre leur boulot malgré la pression médiatique et politique autour du fonctionnement de l’ASBL. Sur le plan financier, comme nous l’évoquions fin juin, le Samusocial voit de nombreux dons disparaître : les comptes feraient ainsi un état d’une diminution des dons de près de 2.500 euros, au moins, avant l’été.

Et cette chute des dons a des conséquences : selon une source de l’entreprise interrogée par La Capitale, rien que pour le département urgence sociale, au moins 15 contrats ne seront pas reconduits. La survie même de notre activité sur le terrain est remise en cause”. Ce département s’occupe notamment d’aller à la rencontre des personnes dans le besoin, dans la rue, via des maraudes, des brigades sociales qui font le tour de la ville pour épauler les sans-abris et réfugiés. 2.243 personnes ont ainsi été rencontrées par le Samusocial en 2016, selon les chiffres de l’ASBL.

Toujours selon La Capitale, le projet MediHalte, qui prévoit un centre d’hébergement médicalisé afin d’aider les sans-abris qui ont besoin d’une hospitalisation, est également menacé suite à cette baisse des dons. L’Inami finance une partie du projet MediHalte mais selon une source, 15.000 à 16.000 euros par mois sont nécessaires à son fonctionnement. (Gr.I., photo Belga/Bruno Fahy)