Le cabinet de Céline Fremault l’affirme : “Pas de risque de fipronil chez les producteurs bruxellois d’œufs”

Illustration shows eggs in a kitchen, Tuesday 08 August 2017. Millions of eggs have been pulled from shops in Belgium, the Netherlands and Germany as fipronil was detected in samples. Insecticide fipronil is used to destroy lice and ticks, but it's forbidden for use with animals intended for human consumption. BELGA PHOTO ERIC LALMAND

Selon le cabinet de la ministre bruxelloise de l’Environnement Céline Fremault (cdH), aucun poulailler ou petit éleveur de poules en Région bruxelloise ne risque une contamination au fipronil, affirme un porte-parole à nos confrères de Bruzz. Si six producteurs d’œufs ont été provisoirement bloqués par l’Afsca en Belgique, des tests sont actuellement effectués dans d’autres élevages de poules afin de s’assurer de la non-toxicité des œufs. Toutefois, la possible utilisation du fipronil ne concerne que les œufs de poules élevées de manière industrielle, et cela ne touche pas d’éventuels élevages bruxellois, selon le cabinet de Mme Fremault.

“Il n’y a aucun poulailler industriel ou artisanal à Bruxelles. Seule l’entreprise Nos Pfilifs (à Neder-over-Hembeek, NDLR) a un poulailler dont les œufs sont ensuite redistribués dans le circuit commercial, mais il s’agit d’un élevage durable, qui ne peut pas être soupçonné d’utiliser du fipronil, affirme le cabinet. Les œufs de poules élevées par des particuliers ou par des petits éleveurs ne sont pas non plus concernés : “Cela concerne les poulaillers de moins de 30 poules, qui usent de techniques écologiques et ne font pas usage de produits industriels comme le fipronil.

Il n’est toutefois pas impossible que des œufs cités par l’Afsca comme ayant été infectés par le fipronil ont été vendus dans des supermarchés de la Région de Bruxelles-capitale.

Le cabinet confirme également que la ministre Céline Fremault a envoyé une lettre au ministre fédéral de l’Agriculture Denis Ducarme (MR) afin de recevoir la liste des installations contrôlées au sujet de cette crise, et recevoir plus d’informations sur les mesures de précaution à prendre. Céline Fremault s’interroge également sur le principe de précaution qui n’aurait pas été respecté par l’Afsca.

Gr.I., photo Belga/Eric Lalmand