Grande Mosquée de Bruxelles : l’imam, sans carte de séjour, nie les accusations de Theo Francken

La surprise était palpable à la Grande Mosquée de Bruxelles, à l’annonce de Theo Francken que la carte de séjour de l’imam d’origine égyptienne de la mosquée a été retirée. Le secrétaire d’État affirme en effet que des éléments de sécurité graves ont été établis à l’encontre d’Abdelhadi Sewif.

Ce mardi matin, sur l’antenne de Bel RTL, le secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration Theo Francken (N-VA) a annoncé que l’imam de la Grande Mosquée de Bruxelles n’a plus de carte de séjour. Celle-ci lui a été retiré car il s’agirait d’un homme “salafiste, très radicalisé, très conservateur et dangereux pour notre société et notre sécurité nationale”, explique le membre du gouvernement fédéral.

Pourtant, à la Grande Mosquée de Bruxelles, on tombe des nues : l’imam concerné, d’origine égyptienne, a pour sa part indiqué qu’il a déposé un recours contre ce refus en avril dernier. Les résultats seront connus en octobre prochain.

Mais selon le député George Dallemagne (cdH), membre de la commission d’enquête parlementaires sur les attentats terroristes, l’imam est connu pour ses positions conservatrices et la gestion de la Grande Mosquée est actuellement remise en question par le monde politique en raison de ses connexions avec l’Arabie Saoudite.

  • Reportage de Martin Caulier et Yannick Vangansbeek.